Critique du voyage: pertes et profits

Le journaliste part, sans savoir, vers le pire ou vers le meilleur. En meute ou en solitaire, ce qui fait souvent la différence. La meute, c’est la concentration sur le moment et le point chauds, supervisé et cornaqué, qui permet de ne voir sans comprendre que la surface des choses, dans l’instant, sur laquelle chacun brode avec plus ou moins de vérité. La démarche solitaire est plus riche, plus lente pour approcher femmes et hommes sans a priori et sans précipitation, avec l’espoir de révéler un peu de vérité charnelle.

Entre ces deux approches, il y a beaucoup de nuances et le voyageur découvre parfois qu’il est l’objet même de son voyage. Exemples à l’appui avec Alain Campiotti…

Viale Stefano Franscini 30A, Bellinzone, Suisse