Films francophones autour des jeunes avec VDR at School

Dans le cadre de la SLFF, le Festival Visions du Réel vous propose une sélection de quatre films traitant de la thématique « Jeunes en francophonie ». Ces films sont disponibles gratuitement sur inscription. Une fiche pédagogique en français est disponible au téléchargement pour chaque film. Voir les informations pratiques ci-dessous.

Nés derrière les pierres (Carina Freire, 2012, Suisse, 7 min)

À vingt ans, José et Teresa quittent le Portugal pour la Suisse. À la clé, un foyer heureux et une vie modeste de travailleurs immigrés, à l’ombre des richesses des autres. Aujourd’hui, leur fille – la réalisatrice – fréquente un jeune Helvète de bonne famille… la rencontre entre deux mondes que tout sépare, racontée avec humour et brio sous forme de roman-photo. Un regard doux-amer sur l’intégration.
Pour ce film, du matériel pédagogique pour Français langue étrangère (FLE) est disponible au téléchargement sur la plateforme Vdr at School (ci-dessous).

Akaboum (Manon Vila, 2019, France, 30 min)

En banlieue parisienne, un groupe d’adolescents erre à la recherche d’une « rave party ». La banlieue parisienne se révèle comme étant la scène d’un projet politique échoué, qui n’a fait qu’intensifier les différences entre les quartiers défavorisés et le centre de la ville. Pourtant la jeunesse filmée par Manon Vila n’est pas une jeunesse vaincue. Elle est forte, fière, intelligente et pleine d’espoir. Avec une liberté poétique très étonnante, Akaboum remet en question le discours officiel sur l’héritage colonial et l’exclusion sociale.

Libende Boyz (Wendy Bashi, 2022, RDC et Belgique, 46 min)

Libende Boyz, « Les hommes d’acier » en lingala, est le surnom d’un groupe de jeunes rappeurs qui se bat pour raconter leur histoire et celle de Beni, ville au nord de la République Démocratique du Congo, théâtre de massacres civils depuis 2014. Mais comment accorder une place à la création dans une ville où chacun·e craint continuellement pour sa vie ? En suivant les Libende Boyz dans leur quotidien public et privé au fil des répétitions, freestyles, interviews, la réalisatrice signe un riche portrait d’une jeunesse débordante de rêves et de résilience qui veut transformer sa ville en nouvelle Los Angeles du rap.

Loves Me, Loves Me Not (Fabienne Abramovich, 2016, Suisse, 77 min)

Une nuit d’été, au bord de l’eau, des centaines de personnes, hommes et femmes, se sont retrouvées là. C’est Paris, les bords du Canal de l’Ourcq, au bassin de la Villette et c’est comme ça depuis de nombreuses années. On pique-nique, joue à la pétanque, prend un verre entre amis dans un flot de paroles enivrant, dans cette atmosphère si caractéristique des soirées d’été de la ville des amoureux. Que les conversations soient sérieuses ou futiles, un seul sujet retient l’attention de la réalisatrice : l’amour, entre petits riens quotidiens et considérations philosophiques.

Informations pratiques

Avant de pouvoir visionner les films, l’enseignant·e doit d’abord :

Liens vers les films et leur matériel pédagogique :

Nés derrière les pierres (Carina Freire, 2012, Suisse, 7 min)

Akaboum (Manon Vila, 2019, France, 30 min)

Libende Boyz (Wendy Bashi, 2022, RDC et Belgique, 46 min)

Loves Me, Loves Me Not (Fabienne Abramovich, 2016, Suisse, 77 min)